25-29/06 Nusa Lembongan

Le matin du 25/06, nous partons donc pour Nusa Lembongan. D'abord nous prenons un minibus jusqu'à Sanur, puis nous embarquons sur un petit bateau pour rejoindre l'île. Nous partons avec la compagnie Perama, très sérieuse et la moins chère que l'on ait trouvée (250.000Rp/15euros/pers/AR).
La mer est très agitée et le voyage en bateau d'1h30 est bien stressant. Nous sommes heureux d'arriver secs et vivants !
Nous trouvons un bon hôtel, le Nitya Homestay, pour 250.000Rp/15euros la nuit, ventilo et eau froide, petit dej inclu. La piscine est super mignonne et on peut enfin se détendre.

Piscine de notre hôtel

Après un plouf dans la piscine, on commence par une balade sur la plage. C'est marée basse et on découvre alors la spécialité de cette île : la culture d'algues destinées à la fabrication de gélules ou de cosmétiques. On observe sagement les ramasseurs d'algues au travail et les pêcheurs.

 Cultures d'algues bien visibles à marée basse

 Jeunes ramasseurs d'algues

 Préparation des piquets pour tendre les cordes sur lesquelles poussent les algues

 Pêcheurs au filet

Étoile (25 cm) accompagnée d'une autre espèce d'étoile, peut-être des bébés ?

Puis nous partons à la découverte de l'immense mangrove qui recouvre toute la partie nord-est de l'île.

 Mangrove

Tous les soirs, on peut observer le balai des ramasseurs qui viennent décharger leur bateau avec de grands paniers en osier et étaler les algues pour les faire sécher. Et tout ça à la lumière du soleil couchant.

C'est très beau à marée basse

Pas mal le poste d'observation

 Algues qui sèchent

Bateau prêt à être déchargé

 Les femmes portent le panier sur la tête

Les hommes en portent 2 sur un bâton sur l'épaule

 

Pendant ce séjour de 4 jours, nous avons aussi louer un scooter pour sillonner partout sur Nusa Lembongan (4km de long) et aller jusqu'à Nusa Ceningan, petite île à l'est. Entre ces deux îles, reliées par un pont, les paysages des champs d'algues à perte de vue dans cette eau turquoise sont à couper le souffle. Les couleurs sont incroyablement vives. C'est magique.

A l'ouest de Nusa Ceningan, la côte tombe à pic dans la mer, des énormes vagues viennent se briser dans les creux de la falaise avec une puissance et un bruit impressionnants. On découvre même un lagon avec une eau d'un bleu très clair (Blue Lagoon).

A l'est, on surplombe encore la mer et des jeunes du coin nous emmènent à un point de vue d'où l'on aperçoit Nusa Penida, la plus grosse des trois îles de cet archipel.

 Vue depuis le sommet de Nusa Lembongan

 Entre les deux îles Nusa Ceningan et Nusa Lembongan

Ça aurait pu faire un beau tableau de Nanie, la grand-mère d’Émilie

 Vue depuis le pont suspendu entre les deux îles

 Ramasseur d'algues à Nusa Ceningan

Côte ouest de Nusa Ceningan. Au loin on aperçoit Nusa Penida

 Le Blue Lagoon

 Vue sur Nusa Penida

Le 29/06, on reprend le bateau pour retourner à Kuta. Heureusement, cette fois c'est un speed boat et le trajet se passe en toute sécurité et en seulement 30 minutes.

Nous relouons une chambre pour la journée au Puri Agung, notre hôtel à Kuta et nous en profitons pour faire du surf dans l'après-midi. Première expérience pour Émilie sans trop de dégâts à part une côte fêlée à cause d'un retour de planche direct dans le flanc. Les courants sont très forts alors c'est pas facile pour débuter. 

Nous prenons un taxi pour l'aéroport, notre avion pour Darwin, Australie, est à 01h du mat le 30/06.

Pour finir en beauté notre périple en Asie, nous avons la mauvaise surprise d’apprendre, juste avant l’embarquement, qu’en Indonésie, il faut payer une taxe quand on quitte le pays. Nous qui avions prévu pile poil les roupies nécessaires, nous sommes obligés de trouver un distributeur et de retirer 400.000Rp/25euros pour payer cette taxe ! Ca nous agace un peu mais en fait on prend plutôt ça avec le sourire parce qu’on finit par être habitués à se faire avoir !

Et pour entamer en beauté notre aventure en Australie, on se confronte aux règles australiennes super strictes avec des mecs de la sécurité qui nous interdisent de monter dans l’avion avec les deux bouteilles d’eau que l’on vient tout juste d’acheter au comptoir Duty Free en face et qui sont encore scellées de plastique… Cette application irréfléchie de règles idiotes, on ne s’y habituera jamais.